Willem

Etait-ce une provocation ?
était-ce involontaire ?
je me plais à croire que non,
que vous le pensiez,
quand vous disiez « comme la chanson de Gainsbourg »
et que mes oreilles ont entendu ce que mon sourire a traduit
rarement on m’a connu aussi heureux de rencontrer à la fois
le talent et la muse,
la muse talentueuse, et le talentueux dessinateur.

Depuis combien de temps n’avions-nous pas discuté ensemble ?
depuis combien de temps n’avais-je pas pu goûter à cette voix là ?
A ce regard, à cette intelligence des mots, et des silences
j’en rajoute sûrement,
et calmez-moi si je m’avance
mais… en silence.

Congestionnant par avance,
trinquant à la vie et aux rencontres
revisitant les grands classiques, le sourire à la démence
c’est un dessinateur de presse, à qui j’ai dit « à la tienne »
et « soixante-huitard » c’est à peu près son âge
mais putain ouais, ça l’fait !

J’ai déjà remarqué que vous étiez belle,
mais ce que vous m’aviez caché,
c’est que quand je tremblais,
mes mouvements suivaient les vôtres.
ça s’est vu ? non vraiment ?
Si je m’emballe dans un papier cadeau
prévenez moi, je n’aime pas trop ça.

Qu’était-ce que ce silence entre deux mots ?
qu’était-ce que cette signature dans le catalogue.
Un mirage sans doute.
J’ai trinqué avec Willem !

Le regard fixe, fier
on ne m’a pas repris sur mes silences
on a approuvé quelques questions
j’ai parlé avec ces deux personnes que j’estime autant
pour le talent et pour le reste
merci.

Le dimanche 16 novembre 2003
20h14
A votre sourire,
à votre talent.

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