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Le lac du vide II

Et plus on nage et plus on se sent libre. Et plus on se sent libre et plus on coule. Et plus on coule et plus on oublie. Que l’on est libre. Que l’on coule. Que l’on oublie. C’est un sentiment doux de plénitude d’abord. Puis on se borde de mensonges futiles. Enfin on se Le lac du vide II

Le lac du vide

Voici de quelle manière on entre dans le lac du vide. D’abord on aspire à devenir meilleur que tout le monde. On prend conscience de la nature environnante. La dimension de l’immensité de la nature devient redoutable. A mesure que l’on pénètre dans l’eau froide, on se sent tout petit. L’idée qu’il existe par dessous Le lac du vide

Avril, jeudi soir.

Je discutais avec un autre pilier de comptoir en reluquant les petits culs que fait apparaître le printemps. En sirotant donc, nous élaborions des conceptions sordides d’humanité sincère bien loin des considérations contemporaines d’hygiène et de sécurité. Bientôt, derrière ce quintal de muscle et de graisse, je m’imaginais gravir des monceaux d’ignominie et percuter des Avril, jeudi soir.