Faut-il que j’en meure une fois encore
pour que vous voyiez en moi
celui que je voudrais être ?
Il y eut tant,
je ne savais pas
comment tout changer
une vie c’est plus fort que tout
comprenez-vous ?
Qu’importent les regards,
qu’importent les pensées,
dans mes yeux, le matin il y a le sourire
à mes lèvres les mots qu’il faut
je me suis même entrainé.
Croyez-moi, croyez-vous
la vie je la vois en blanc, en rouge et puis même
en noir des fois, mais ça rime avec l’amour tout ça
C’est dans ce sens là que tout rime
et ça chamboule des esprits
et ça me détruit,
mais qu’importe puisque je vis.
Je suis là,
entre deux âges,
refusant de grandir
confronté à mes amours
quémandant un armistice
dans mes guerres familiales
et dans la vie en général
Au coeur de la nuit
de ma nuit,
pleine de rien, pleine d’envies
j’attends les non-dits
le sourire au beau fixe
ces regards qui jugent
ces mots qui trompent
tout est là contre moi
mais comprenez mademoiselle
madame peut être et qu’importe
comprenez,
vivant, jusqu’au bout des tripes
enflammé
dévoré
dévasté même
je souris à cette putain de vie.
20 ans
la gueule en sang
l’avenir derrière
la vie est une barrière
je la franchis
chaque nuit.
20 ans
tout à avaler
la salive en premier
je suis les avis
je conteste les manifestes
tout est sujet à débat
j’apprends jusqu’aux ébats
à débattre de vie et d’envies
Là,
à suggérer à ma prupre folie
de se retirer
enfin pour vivre ce qui ne m’a jamais été
permis
vivant au fil de l’eau
dans le ruisseau
vivant comme le radeau et
cassé, par tout ce foutu rosé.
J’aime pas trop le rosé.
Et puis là,
j’apprends
je survis
je meurs
et revis
je découvre
et recouvre
je décore
et regorge
de cette passion
de cet amour
qu’on donne aux autres
qu’on évacue de soi
comme un arrache-coeur
offert à l’assassin
en guise de porte-bonheur
la dérive
arrive
si vite
qu’on évite
parfois
la foi
en soi.
Enfin,
arrive l’envie
et ce soir l’envie
est folle
dérisoire, paisible
j’ai besoin de vous voir et vous êtes là
ma vie sans vous n’existe pas
maintenant.
Je voudrais que vous le compreniez.
»
Chompi, artiste défroqué dit :
ce que je voulais dire (à coeur ouvert) c’est que…
vous n’êtes une fille parmi tant d’autres…
c’est tellement plus que ça…
je n’écris pas pour des gens sur commande
Chompi, artiste défroqué dit :
quelque part c’est que je n’imagine plus ma vie
sans vous avoir connu. Amie, même si un jour ennemie,
vous êtes devenue nécessaire à mon univers,
et c’est au delà de tout soupçon de quelque désir,
c’est simplement, le plaisir éprouvé à vous écrire
qui cause (ou appelle) cela.
«
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