17062004 – Arpenteur du soir

Nuit noire des corps changeants
arpeuteur du soir je dévale
les cicatrices de la cité
sanguinolantes d’une foule
de femmes fatales
il est trop tôt ou pas assez tard
pour que la lumière brûle ses plaies
ouvertes.

Liqueur noir, airs féroces
s’avancent dans les rues au matin clair
les débris humains de la nuit d’hier
le poison se déverse en eux
en nous trop fiers de les juger.
il est trop tôt ou pas assez tard
pour que la lumière brûle ses plaies
ouvertes.

Sale affaire au petit matin
on retrouve sur le boulevard
entre brebis égorgées et loups soiffards
un noctambule affalé sur des litrons de verre
s’attroupent les passants, éructe la misère
il est trop tard maintenant
pour faire machine arrière.

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