L’envie 09092004

La colère, comme la jalousie
non c’est l’envie inassouvie
le pire, c’est l’envie
qui vous ronge
qui vous plonge
dans l’obscurité
et puis là, à cet instant
les flammes se déposent

Et puis vient le silence pénible
le silence qui agite ta crinière
au moment du départ de l’envie assouvie
le témoignage continue de frapper dur l’esprit
dans un silence de tombe
les lèvres sèches, jamais entrouvertes
l’envie vous ronge
l’envie vous plonge dans l’oubli

On compte un deux trois quatre
et on recommence à respirer
on se calmons-nous
on se calme on nous
on se calmons-nous
sereinement éteintes
les cendres vives se raniment
dans la fureur de la nuit invincible

Qu’y a t-il derrière cette porte
si ce n’est une autre porte
et une troisième reine
dans le jeu d’échecs.

Seul juge
l’envie je la connais
seul juge mais de quel tribunal
tout a brûlé
messieurs les jurés
tout à brûler
dans ce discours de calomnies
messieurs les avocats
à la barre bien dressée

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