Le dernier poème.
Ce que je sais, ceux à qui je le dois
ce que je suis, ceux que je voudrais être
ce qui va suivre, ceux qui s’en veulent déjà.
Je me souviendrai
du ciel vermillon
du banc blanc sur lequel, assis
je buvais l’alcool en profitant
de la clémence des soirs d’été.
Je me souviendrai
des beaux visages
aux sourires doux, des demoiselles
aux yeux clos livrant leurs secrets
aux souffles venimeux dont on s’ennivre un peu trop.
Je me souviendrai
du bon temps révolu
l’esprit clair, sans qu’une larme coule
je regarderai la Vie une dernière fois avec
l’unique regret de n’avoir su aimer.
Le dernier poème
avant de tout ranger.
Parler d’avenir
y croire intimement
sans défaillir
c’est important.
C’est très important.
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