05032010 – Et demain ?

Sentiment d’être volé.
Absent de moi-même, en désordre. Abusé.
Je reconnais certaines erreurs et un passé tumultueux. Il me reste à comprendre comment j’en suis arrivé là. Là, où personne ne voudrait être, je survis en pensant à vous. Peut-être…

Le silence s’est installé, je ne sais pas quoi lui dire. Qu’ai-je à ajouter, à soustraire ? L’instant s’efface et le temps s’allonge, se dilate. Ce n’est plus la même personne – ce portrait au mur a disparu. Il y a bien quelqu’un qui m’attend, pourtant. Et la déception de n’avoir qu’effleuré le rêve, sinon de l’avoir souillé, la déception de n’être rien, l’angoisse, le sursis annoncé, une humiliation quotidienne à supporter, ce sentiment qui chaque matin me retourne les tripes transfuge ma perception. La vie est un étalage mal achalandé au rayon boucherie-charcuterie un dimanche matin au moment de l’ouverture du magasin.

Il m’arrive d’avoir envie de pleurer. Simplement, l’emprise du désespoir sans doute, sur mes nerfs malmenés, ou l’apprentissage brutal de la vraie vie. La fatalité.

On mate les petits cons dans mon genre avec des arguments en forme de coups de matraque.

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