PAF May session 07 – Cioran

Bonjour,

Je tiens tout d’abord à souhaiter à toutes les mamans – en particulier à la mienne – une très bonne fête.

Entre autres faits marquants de la journée d’hier, c’était la fête des voisins, à laquelle une partie des résidents s’est rendue. Cette évènement à l’échelle communale est important pour conserver et renforcer les liens entre le village et la résidence d’artistes. Cela permet aussi d’affirmer le souhait de chacun à s’impliquer un peu, à sa hauteur et dans ses moyens aux activités locales.

Un autre groupe anglophone et donc moins à même de trouver un intérêt à la fête locale s’est précipité dans une salle de cinéma à Reims pour y voir un grand film d’auteur, un pamphlet indépendant sur la lutte des classes : Mad Max !

Pour ma part, je n’étais ni à l’une ni à l’autre des activités, préférant de loin le confort douillet du bureau où par chance j’étais très productif. Les lectures de ces derniers jours de mes auteurs phares me permettent de synthétiser ce qui me séduit dans le style, la forme ou les thématiques abordées par les auteurs.

Lorsque j’en arrive à Cioran, le philosophe, c’est justement l’esprit de synthèse qui me fascine. Si on doit poser un mot, un seul sur la carrière de Cioran, ce serait le pessimisme. Alors, plutôt que de parler d’un livre précis (le précis de décomposition par exemple !), je me suis dit qu’il serait plus juste de simplement évoquer son nom, et de renvoyer à une petite liste d’aphorismes explosifs.

Désunis, nous courrons à la catastrophe.
Unis, nous y parviendrons.

Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter

Rater sa vie, c’est accéder à la poésie –sans le support du talent.
(celle-là je l’adore !)

Ce que les autres font, nous avons toujours l’impression que nous pourrions le faire mieux. Nous n’avons malheureusement pas le même sentiment à l’égard de ce que nous faisons nous-mêmes.

Je m’arrête là. Je pense que c’est assez lisible sur les thématiques abordées par Cioran. Un excellent documentaire que j’ai regardé aujourd’hui sur l’auteur plus que sur ses textes permet également de faire la lumière sur des pans obscurs de sa jeunesse et de son rapprochement avec le régime nazi à l’orée de la seconde guerre mondiale. Il s’en repentira à peu près tout le reste de sa vie…

Je ne peux pas finir cet article sans une note positive : je fus affairé aujourd’hui à déménager un comptoir de bistro de la réserve jusqu’au studio de l’entre-sol avec trois autres créateurs. Il ne s’agissait pas en soi d’une performance (quoi que), mais bien d’une installation en vue du mariage de Perrine et Raphaël courant juin. Ce petit effort m’a fait le plus grand bien. Il est impératif que je continue le sport.

A bientôt, portez-vous bien !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.