Cinq semaines fantastiques

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Ainsi se terminent cinq semaines de festivités ayant regroupé plus de deux cents artistes du monde entier – avec une prédominance du continent américain. Tout d’abord, il aura fallu changer de chambre et rejoindre les abords de la chapelle. La présence d’une bibliothèque et des placards encastrés d’origine m’ont permis d’y installer mes livres et de reconstituer un chez moi douillet.

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Pour Elsewhere and Otherwise, en première semaine, Siri et sa bande se sont occupées des repas et lorsque le temps s’y prêtait, nous la trouvions dans la cour, s’exerçant sur le Segway.

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Les artistes invités, le poète CA Conrad et le sociologue Red Vaughan Tremmel ont animé brillamment cette semaine. La rencontre de CA m’a tout particulièrement marqué. Je garde en souvenir de nos discussions jusqu’à tard dans la nuit l’évocation de dizaines de noms de poètes, les exercices d’écriture automatique et les rituels mystiques dont l’écrivain de Philadelphie est si friand.

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En clôture de E&O, et ouverture de la seconde semaine, Music Week, une jam session a été organisée dans la cave avec Katrina, Lendel et Mike. Toute la semaine a été rythmée de concerts et de discussions techniques sur la composition musicale.

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A l’occasion de la journée de transition entre la Music Week et la Philo Week, Alex, Ben et moi sommes allés à Reims pour nous détendre en terrasse de café, en face de la cathédrale avant d’entamer la troisième semaine.

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La Philo Week a été marquée par une succession de présentations sur des sujets extrêmement pointus. Si Ben m’assurait que la philosophie était plus proche de la poésie que n’importe quelle autre forme artistique, cela aura été un véritable défi pour moi que de suivre toutes les lectures. A la complexité des sujets s’est ajoutée la difficulté de la compréhension de la langue. Il y a encore du chemin à parcourir pour devenir parfaitement bilingue.

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Très sincèrement, je me suis bien rattrapé sur la compréhension des spécialités culinaires préparées par un nouveau chef pour le moins folklorique.

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Avec le soutien inconditionnel de Hae Ju, nous avons réussi à mettre de l’ordre dans les tâches ménagères quotidiennes. A raison de deux à trois heures par jour et par personne, nous avons retourné littéralement le stock de literie et la réserve de couverts. Et je garde surtout de son passage son inaltérable bonne humeur et nos échanges épistolaires délurés.

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Anna G. a enchaîné semaine après semaine la préparation des petits déjeuners et les performances. Souvent nous nous sommes retrouvés tôt le matin, dans le même brouillard à nous demander pourquoi, mais pourquoi nous nous étions portés volontaires !

Et puis arrivèrent Adriano et Emma, sonnant le début de l’Indigo Dance Festival. Tellement de belles rencontres à chaque fois qu’il m’est donné de croiser la route des performeurs.

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Le programme était extrêmement chargé et riche de contenus touchant à la fois au corps (yoga, méditation..) mais aussi à l’esprit et à des enjeux politiques sur la place du danseur dans la société.

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Le Indigo Dance Festival a été le plus éprouvant. Nous n’avons pas beaucoup dormi. Les danseurs, ils dansent toute la nuit. N’est-ce pas, Anna ?

Vraiment, toute la nuit. Et ça se voit que je n’ai pas beaucoup dormi ! Mais c’était la dernière soirée à PAF pour mon amie Svetlana.

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Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait eu de répit entre Indigo Dance Festival et Text Week. Sûrement parce que j’ai dormi toute la journée du lundi. Pendant la Text Week, j’ai pris le rythme de deux siestes par jour pour tenir le coup. La dernière semaine était aussi un peu la mienne.

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L’occasion m’était donné de faire ma première présentation en anglais d’un projet de programmation en cours d’écriture : Twister Script.

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Nous nous sommes fait un copain dans le local poubelles : Monsieur le Hérisson. Un beau bébé, gros comme un ballon de football qui dormait paisiblement dans un tas de plastique et de papier. Aucun mal ne lui a été fait, il est très utile M. le Hérisson.

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Et comme à chaque fois, depuis des années, c’est dans la cuisine que se sont jouées les meilleures pièces, se sont déroulées les plus belles performances et se sont nouées les amitiés les plus fortes.

Cela fait un peu drôle maintenant de n’être plus qu’une petite quinzaine. Le rythme s’est apaisé, le bâtiment ne vibre plus au son des baffles, on n’entend plus les rires des danseurs dans le jardin. La smoking room est grande ouverte. Il n’y a plus de philosophes entassés sur les canapés, et j’ai le temps d’écrire paisiblement ces quelques mots.

Jusqu’au prochain évènement !

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